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Après plusieurs congés solidaires avec Planète Urgence, Connexing s’est lancé dans la nouvelle formule de notre partenaire. Ainsi, Laurent s’est porté volontaire pour effectuer cette première mission à distance en juillet. 

Sans filtre, il a répondu à toutes nos questions, nous raconte son expérience personnelle et son ressenti. 

Qui es-tu, que fais-tu ? 

Laurent Guérin : Je m’appelle Laurent Guérin, j’ai 59 ans et je suis responsable commercial pour la société Connexing.

Explique-nous le principe du e-congé solidaire ?

L.B. : La pandémie du Covid-19 a bouleversé complètement la notion de congé solidaire, qui permettait aux salariés d’une entreprise de s’engager pendant ses congés sur une mission généralement à l’étranger. 

Le fait que nous ne puissions plus nous déplacer et aussi les différents confinements ont obligé Planète Urgence à repenser ces missions en les transformant – quand c’est possible – en missions à distance, d’où le nom E-congé solidaire. 

Nous travaillons ainsi en visio avec des réunions planifiées à l’avance. 

Pour quelles organisations as-tu travaillé ?

L.B. : J’ai effectué ma mission pour le ministère de l’éducation nationale Malgache par le biais de planète Urgence.

Décris-nous-en quelques phrases le pays où tu as effectué ton congé solidaire

L.B. : Madagascar est un état insulaire situé dans l’océan Indien et géographiquement rattaché au continent africain. C’est une grande île dont la capitale en est Antananarivo. La biodiversité de ce pays est très riche, étant donné son relief et ses différents climats. 

Les forêts sont très nombreuses et malgré la déforestation intensive de ces dernières années, des programmes de plantation ont été mis en place par Planète Urgence. Connexing est d’ailleurs partenaire de l’association pour ces programmes et a déjà planté plus de 210 000 arbres par cet intermédiaire. 

Les formalités administratives ont-elles été difficiles pour mettre en place ce e-congé solidaire ?

L.B. : Ma mission étant en E-volontariat, il n’y a pas eu de formalités administratives concernant Madagascar.

Avaistu quelques appréhensions avant de démarrer ta mission ? 

L.B. : Malgré mon expérience, on a toujours une appréhension. Je ne savais pas à l’avance qui seraient les personnes à former, ni les conditions dans lesquelles cette mission se déroulerait. Planète Urgence a été très présent du début à la fin : d’abord en me formant à distance sur ce que représente cet engagement, puis j’étais en contact permanent avec une représentante locale qui a grandement facilité mes échanges. 

Quelles ont été les plus beaux et les plus difficiles moments durant ton expérience humanitaire malgache ? 

L.B. : Les plus beaux moments (en visio) ce sont les sourires des personnes que l’on a en face de nous lorsqu’elles découvrent leurs possibilités cachées. Je peux vous dire que c’est un bonheur véritable.  

Le pire a été une matinée planifiée où je me suis retrouvé tout seul. Au bout d’une heure, on m’a dit que tout le monde avait été envoyé en mission à l’extérieur. Un grand moment de solitude ! 

Est-il possible aujourd’hui de partir en mission humanitaire avec une ONG sans formation spécifique ?

L.B. : Non et c’est même dangereux. Il faut une formation minimum de Planète Urgence, de la mission, et surtout des gens que nous allons rencontrer. Beaucoup d’organismes proposent des séjours d’aide, mais sans formation ; le résultat peut être complètement inverse de ce pour quoi les missions solidaires ont été créées. Il faut faire très attention à l’environnement dans lequel nous allons transmettre notre savoir. 

Si tu devais prodiguer un conseil aux personnes qui souhaitent se lancer dans ce genre d’aventure humaine, quel serait-t-il ? 

L.B. : Allez y sans appréhension et en totale confiance. Avec Planète Urgence vous êtes sans arrêt en contact avec des responsables qui vous guideront tout au long de votre mission. N’hésitez pas !! Foncez !

Dernière question : quelques mots en malgache ?

L.B. : N’étant pas allé à Madagascar, je ne me risquerait pas à quelques mots puisés sur internet. Je préfère garder le souvenir des regards (même masqués) et des sourires des gens qui m’ont accompagné pendant ce mois extraordinaire.

 Nous avions à cœur de nous impliquer et de nous engager en faveur de l’éducation. Connexing est heureux et fier d’avoir mis en place son premier e-congé solidaire. Nous comptons renouveler l’expérience prochainement.